Suite à la réaction légitime des parents des petites et petits leersois sur la hausse des tarifs municipaux à destination des familles, Le groupe minoritaire “Vivre à Leers” regrette ces décisions prises sans concertation de tous les élus et sans aucun travail préalable.
Une fois de plus, Monsieur le Maire rejette la contestation en l’associant à notre groupe. Merci de l’importance qu’il nous donne, puisqu’apparemment 300 familles seraient sympathisantes de Vivre à Leers, nous nous ferions du souci à sa place !
Notre groupe demande au Maire de Leers la nomination d’un médiateur de la consommation, obligation légale.
La médiation de la consommation est un processus de règlement extrajudiciaire des litiges : un consommateur et un professionnel tentent de s’accorder pour résoudre à l’amiable le litige qui les oppose Le médiateur, un véritable tiers impartial, apporte son aide (articles L.611, L.612, L .613, L.614, L.615, L.616, et R.612, R.613, R.614, R.615, R.616 du Code de la consommation, par transposition de la directive européenne n°2013/11/UE du 21 mai 2013).
Nous demandons donc expressément la mise en place de cette médiation puisqu’elle n’est pas possible avec les positions arrêtées de la majorité qui a d’ailleurs déjà voté la délibération des nouveaux tarifs et applicable au 1 er janvier 2023.
Nous demandons également l’arrêt immédiat du projet d’espace culturel que nous estimons à 4,5M€.
- Premièrement, parce que ces augmentations de tarifs sont des entrées financières de fonctionnement pour alimenter l’investissement.
- Deuxièmement, il n’y a plus d’intérêt à construire un nouveau bâtiment si la volonté de la commune est de réduire les effectifs de l’école de musique de 30% avec des tarifs exorbitants (+500% !).
Monsieur Andries doit s’expliquer publiquement sur sa politique globale qui n’a ni queue ni tête. Y a-t-il vraiment un pilote dans l’avion Leers ?
André Nowak,
Pour le groupe Vivre à Leers